Stage agricole à l’étranger, Damien nous livre son témoignage de son séjour en Australie...



Au pays des Wallabies

Après avoir passé 19 mois dans le continent américain aux Etats-Unis principalement et un peu au Canada, j’ai poursuivi la découverte du monde agricole vers la Nouvelle-Zélande et l’Australie.

Cette région du monde m’a toujours attiré parce qu’elle se situait loin de l’Europe. Et puis on trouve des animaux particuliers : Kangourou, Ornithorynque, Kiwi… C’est aussi une région du monde assez bien préservée au niveau de la nature.

Au niveau culturel, on peut trouver aussi bien en Australie qu’en Nouvelle-Zélande un mélange de culture avec les autochtones notamment. Découvrir ces cultures est très enrichissant personnellement.

Une de mes principales motivations pour partir est la possibilité d’échanger avec d’autres jeunes, de garder contact et de pouvoir revoir ces personnes dans leur pays d’origine éventuellement plus tard.

Pour ce qui est de l’agriculture, la particularité qu’ont l’Australie et la Nouvelle-Zélande est l’absence de subvention. Ce choix politique à des incidences très importantes sur la gestion d’une exploitation agricole mais aussi sur le mode de commercialisation. Permettre d’échanger sur ces domaines est un privilège qu’il faut savoir saisir quand on a l’opportunité de pouvoir découvrir ces agricultures. Pour ma part, je suis parti pour la Nouvelle-Zélande en 2003 pour 6 mois, suivi immédiatement par l’Australie pour la même durée.
En Nouvelle-Zélande, j’ai travaillé dans une exploitation laitière de 450 vaches laitières avec des vêlages groupés sur les mois de Juillet, Août et Septembre. Les vaches sont toutes l’année dehors au pâturage, la ration étant parfois complétée par du maïs ensilage. La salle de traite se composait de 2 x 36 places avec un simple équipement. La ferme avait une surface de 250 hectares.

Quand on voit ces chiffres, on ne peut s’empêcher de se poser des questions sur la gestion de l’exploitation, sur le pâturage… Grâce à une possibilité de logement chez l’habitant, les échanges sont plus riches et on se trouve plus proche de la famille.

En Australie, je me trouvais sur une ferme céréalière de type familiale avec 2000 hectares. L’agriculteur commercialisait ses céréales sur Internet avant le semis de celles-ci. Une gestion nouvelle qui m’a beaucoup intéressée et qui suscite encore ma curiosité en conservant des contacts avec ce patron.

Les expériences à l’étranger permettent aussi d’être plus ouvert sur le monde de demain. Les échanges avec les personnes venues d’ailleurs se font alors plus facilement. On veut toujours échanger, parler l’anglais, voyager. Cette ouverture est aujourd’hui essentielle dans le monde professionnel et personnel. Echanger ses expériences, c’est aussi repartir, faire un voyage.

Damien Penhouët